Notreintention est d’aider tout un chacun afin que son véhicule de manifestation (corps physique, corps émotionnel et corps mental) s’allège et converge vers une plus grande pureté, permettant l’expression de sa nature véritable ici sur terre. Notre approche permet à chacun de reconnaître et de toucher la lumière en soi, de vivre Jene suis pas uniquement dans l'illusion sur moi-même. La conscience de soi est au moins conscience possible de l'illusion sur soi et donc la conscience d'une certaine vérité sur soi. Ce que je suis, je peux partiellement en prendre conscience. Du moins, puis-je prendre conscience que le Moi n'est pas à même le maitre dans sa propre maison. III Que devient la conscience de soi quand on peut montrer qu’elle subit une structuration externe ? Conclusion 4/ Utiliser ses connaissances Freud : dénonciation du peu de Ainsi en nous regardant avec détachement et en maintenant constamment l’état de conscience témoin, nous pouvons dire que nous sommes sur la plus directe voie de séparation du Soi Absolu (Atman) de tout ce qui est illusoire, trompeur et éphémère. Laconscience se définit comme présence à soi, mais elle est, par le fait même, non coïncidence avec soi, car le sujet pour être présent à soi doit se séparer de soi ; il n'est pas pleinement ce qu'il est, et il veut se faire être ce qu'il n'est pas. G. Madinier «la conscience morale » PUF. L'être et l'étant. Ce que je comprends de l'explication de Jean-Paul Sartre Vay Tiền Trả Góp Theo Tháng Chỉ Cần Cmnd. Objectif Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. Points clés La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide. La conscience est la faculté par laquelle l'homme est capable de penser ce qu'il vit et dès lors de se penser lui-même. On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi. Or, s'il ne fait pas de doute que la conscience permet de savoir que l'on est, il n'est pas assuré qu'elle favorise nécessairement la connaissance de ce que l'on est. Autrement dit, le fait d'être conscient de soi induit-il le fait de se connaître soi-même ? 1. La conscience rend possible la connaissance de soi a. Se connaître soi-même est le principe de toute sagesse Chacun aspire à savoir qui il est. Il semble que ce soit la condition essentielle pour mener une existence sensée et cohérente. En l'absence de cette connaissance, je cours le risque de m'égarer, d'entreprendre des projets ou de tenir des discours dans lesquels demain je ne me reconnaîtrai plus. Ne pas se connaître ou se faire des illusions sur soi conduit inévitablement à l'échec. b. La conscience est équivalente à la pensée C'est au XVIIe siècle, avec Descartes, que la conscience de soi est posée comme la terre natale de la vérité », et comprise comme certitude résistant au doute la certitude naît du doute. Descartes montre que par l'intermédiaire du doute, la conscience fait, en quelque sorte, l'expérience de la certitude de l'existence de soi Discours de la méthode, 1637. Descartes se propose de rejeter comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait point, après cela, quelque chose en ma créance, qui fût entièrement indubitable. [...] Mais aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. » Autrement dit, pour que le doute soit possible, il faut nécessairement un sujet qui doute le doute suppose, en effet, la pensée, laquelle suppose à son tour un sujet pensant. Descartes parvient ainsi à une première vérité, à un premier fondement, le cogito », à partir duquel il va pouvoir établir les principes de sa philosophie. c. L'introspection comme outil de connaissance de soi Cela ne suffit pas à me faire connaître qui je suis mais seulement à savoir que je suis. Pourtant, la conscience est aussi perception de ce que je vis et de ce que cela suscite en moi, des pensées, des désirs, des émotions... Il suffirait donc que je m'observe moi-même pour pouvoir m'analyser et me comprendre. 2. La conscience ne favorise pas une connaissance de soi objective a. Les limites de l'introspection L'introspection n'est pas un instrument de connaissance de soi satisfaisant. En effet, il est toujours possible que lorsque j'interprète mes actes ou mes sentiments, je me trompe. Je peux voir du courage là où ne réside que de la vanité, ou bien de la générosité où ne se trouve que le souci de reconnaissance. b. Les illusions de l'amour-propre Cette absence d'objectivité lorsque je m'examine moi-même s'explique en partie par le fait que je suis à la fois juge et partie. Je me juge moi-même et dans cette situation l'amour-propre interfère. Comment dès lors acquérir suffisamment de distance pour me considérer comme je suis et non comme je souhaiterais être ? c. Le conditionnement social de la conscience De plus, Marx a montré que la conscience n'est pas pure » et première ou préexistante. Ce qui est premier et qui détermine notre conscience ce sont les conditions matérielles de notre existence. Dès lors, parvenir à la connaissance de soi ne repose pas sur la conscience de soi mais sur la mise au jour des rapports déterminés qui constituent notre être social. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » Avant-propos à la Critique de l'économie politique 3. La découverte de l'inconscient rend possible l'émergence d'une conscience plus lucide a. La conscience est déterminée par l'inconscient Freud a été plus loin encore dans ce travail de destitution de la conscience comme instrument de connaissance de soi. Il a montré que la conscience est déterminée par le jeu de forces inconscientes qu'elle ignore. La psychanalyse, écrit Freud, peut dire au moi Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. » Essais de psychanalyse appliquée, Une difficulté de la psychanalyse », 1917 b. La démarche de Freud nous donne les moyens de mieux nous connaître Il reste que même si le moi n'est plus maître dans sa propre maison », selon l'expression de Freud, le travail de celui-ci a contribué à porter à la conscience cet état de fait. Autrement dit, nous sommes conscients de subir les déterminations de notre inconscient. Cela ne suffit pas à délivrer une connaissance de soi, mais cela ouvre la voie à un travail sur soi sans cela impossible. c. La conscience réformée introduit à une connaissance de soi partielle mais lucide Nous devenons plus lucides sur nous-mêmes parce que nous parvenons à mettre à jour les déterminations qui pèsent sur nous, y compris sur notre conscience. Ce faisant, même si nous découvrons que la transparence à soi est impossible, nous parvenons à réformer notre conscience et à la libérer partiellement des illusions qu'elle nourrit. Là où le ça était, le je doit advenir », écrit Freud Wo Es war, soll Ich werden ». Autrement dit, il s'agit de permettre à un sujet lucide de se constituer à la place d'un être déterminé par des pulsions qui le gouvernent sans qu'il le sache. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours ! 1°- Joseph Gabel Résumé La fausse conscience. Essai sur la négligée par le marxisme dogmatique, la théorie de la fausse conscience constitue peut-être le chapitre le plus actuel de la pensée marxiste. Dans ses écrits de jeunesse consacrés à l'aliénation du travail humain, Marx a décrit un certain nombre des mécanismes que les psychopathologistes redécouvriront dans leurs recherches portant sur les différents aspects de la conscience de cette étude réside dans l'utilisation des enseignements de la psychopathologie des états schizophréniques pour une interprétation neuve du problème de la fausse conscience. Elle essaie de mettre en évidence le rôle que jouent la réification et la déchéance corrélative de la qualité dialectique de l'existence et de la conscience, dans les formes individuelles et collectives de l' la mesure où l'on peut définir la pathologie mentale comme une pathologie de la liberté », la pensée dialectique apparaît comme l'instrument par excellence de toute désaliénation, comme une véritable logique de la JEAN LACROIXPublié le 09 avril 1963 à 00h00 - Mis à jour le 09 avril 1963 à 00h00PEU de mots aujourd'hui sont aussi employés que celui d'aliénation. Son origine paraît être juridique. L'aliénation est d'abord la renonciation au profit d'autrui d'un droit de propriété. À partir de là deux sens se sont diversifies l'un psychiatrique, l'autre sociologique ; l'aliéné au sens médical c'est, comme on disait au dix-neuvième siècle, celui qui a perdu la raison, c'est-à-dire la possession de soi, et qu'un trouble mental a rendu étranger à lui-même, un " fou " ou, en termes modernes, un schizophrène ; au sens de Marx, ou plutôt de tout le mouvement néo-hégélien de gauche illustré par Feuerbach encore au dix-neuvième siècle, c'est celui qui s'est dépouillé ou a été dépouillé de sa personnalité propre au profit d'autres hommes ou d'un Dieu, qui est devenu étranger à lui-même en perdant son essence et qui, n'étant plus maître de soi, est traité comme une chose. Entre ces deux significations l'analogie est demeure néanmoins assez vague, et l'on ne voit guère de rapports précis entre le " dément " et le " bourgeois ", par exemple, qui, dans la perspective marxiste, est aliéné, c'est-à-dire dédoublé entre un homme qui crée les institutions capitalistes et un autre qui oublie qu'elles sont son œuvre et les prend pour des réalités naturelles et indépendantes. À quelques exceptions près, les études psychiatriques n'ont guère inspiré les sociologues ; les analyses marxistes n'ont été utilisées que par peu de médecins. Tout l'effort du docteur Gabel, en de multiples travaux depuis une quinzaine d'années, et spécialement dans son récent ouvrage sur la Fausse Conscience, est d'aboutir à une théorie unitaire de l'aliénation, qui englobe à la fois les manifestations de l'aliénation clinique et celles de l'aliénation sociale, de défendre en somme un véritable parallélisme socio-pathologique 1L'origine des recherches de ce médecin est plus sociologique que clinique. C'est avant tout un ouvrage de jeunesse du célèbre marxiste hongrois Lukacs qui l'a éclairé Histoire et Conscience de classe. Dans ce livre 2, qu'il a renié par la suite et qui reste cependant son œuvre la plus célèbre, l'auteur décrivait ce que Marx appelle le fétichisme de la marchandise et ce qu'il nomme lui-même réification. Les lois économiques sont bien réelles en un sens, elles ont une nature qui pèse de tout son poids sur la société, mais cette " nature " n'est que la traduction et l'expression de relations entre les hommes. C'est un rapport social déterminé des hommes eux-mêmes, qui revêt la forme fantasmagorique d'un rapport des choses. Ainsi le capital est à la fois un objet matériel marchandise, machine et en même temps le centre de cristallisation de relations humaines. En tant qu'objet une marchandise reste identique à elle-même ; mais en tant qu'expression de relations humaines elle peut changer de sens. La même pièce de vin produite par des esclaves, des prolétaires ou des hommes libres dans une société sans classes n'a pas la même signification sociale. Le caractère interhumain des catégories économiques est masqué par la matérialité du capital, et c'est ce qui leur donne l'apparence trompeuse d'un phénomène naturel. Dans l'univers réifié, l'individu est écrasé par une prétendue nature économique, qui est cependant le fruit de sa propre activité. C'est une véritable chosification, qui ramène tout au même et à l'identique. En réalité il n'y a pas de lois éternelles, mais simplement des lois historiques. Marx est l'introducteur de la temporalité en économie politique ; les systèmes évoluent et se FAUSSE CONSCIENCEPar JEAN LACROIXLe Monde, publié le 09 avril 1963 PEU de mots aujourd'hui sont aussi employés que celui d'aliénation. Son origine paraît être juridique. L'aliénation est d'abord la renonciation au profit d'autrui d'un droit de propriété. À partir de là deux sens se sont diversifies l'un psychiatrique, l'autre sociologique ; l'aliéné au sens médical c'est, comme on disait au dix-neuvième siècle, celui qui a perdu la raison, c'est-à-dire la possession de soi, et qu'un trouble mental a rendu étranger à lui-même, un " fou " ou, en termes modernes, un schizophrène ; au sens de Marx, ou plutôt de tout le mouvement néo-hégélien de gauche illustré par Feuerbach encore au dix-neuvième siècle, c'est celui qui s'est dépouillé ou a été dépouillé de sa personnalité propre au profit d'autres hommes ou d'un Dieu, qui est devenu étranger à lui-même en perdant son essence et qui, n'étant plus maître de soi, est traité comme une chose. Entre ces deux significations l'analogie est demeure néanmoins assez vague, et l'on ne voit guère de rapports précis entre le " dément " et le " bourgeois ", par exemple, qui, dans la perspective marxiste, est aliéné, c'est-à-dire dédoublé entre un homme qui crée les institutions capitalistes et un autre qui oublie qu'elles sont son œuvre et les prend pour des réalités naturelles et indépendantes. À quelques exceptions près, les études psychiatriques n'ont guère inspiré les sociologues ; les analyses marxistes n'ont été utilisées que par peu de médecins. Tout l'effort du docteur Gabel, en de multiples travaux depuis une quinzaine d'années, et spécialement dans son récent ouvrage sur la Fausse Conscience, est d'aboutir à une théorie unitaire de l'aliénation, qui englobe à la fois les manifestations de l'aliénation clinique et celles de l'aliénation sociale, de défendre en somme un véritable parallélisme socio-pathologique 1L'origine des recherches de ce médecin est plus sociologique que clinique. C'est avant tout un ouvrage de jeunesse du célèbre marxiste hongrois Lukacs qui l'a éclairé Histoire et Conscience de classe. Dans ce livre 2, qu'il a renié par la suite et qui reste cependant son œuvre la plus célèbre, l'auteur décrivait ce que Marx appelle le fétichisme de la marchandise et ce qu'il nomme lui-même réification. Les lois économiques sont bien réelles en un sens, elles ont une nature qui pèse de tout son poids sur la société, mais cette " nature " n'est que la traduction et l'expression de relations entre les hommes. C'est un rapport social déterminé des hommes eux-mêmes, qui revêt la forme fantasmagorique d'un rapport des choses. Ainsi le capital est à la fois un objet matériel marchandise, machine et en même temps le centre de cristallisation de relations humaines. En tant qu'objet une marchandise reste identique à elle-même ; mais en tant qu'expression de relations humaines elle peut changer de sens. La même pièce de vin produite par des esclaves, des prolétaires ou des hommes libres dans une société sans classes n'a pas la même signification sociale. Le caractère interhumain des catégories économiques est masqué par la matérialité du capital, et c'est ce qui leur donne l'apparence trompeuse d'un phénomène naturel. Dans l'univers réifié, l'individu est écrasé par une prétendue nature économique, qui est cependant le fruit de sa propre activité. C'est une véritable chosification, qui ramène tout au même et à l'identique. En réalité il n'y a pas de lois éternelles, mais simplement des lois historiques. Marx est l'introducteur de la temporalité en économie politique ; les systèmes évoluent et se vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. même lorsque nous croyons leur découvrir une cause lointaine, il resterait encore à comprendre pourquoi lephénomène a eu un tel rôle lorsque Descartes, pour expliquer » son attirance pour les personnes louches »,fait intervenir son amour enfantin pour une petite fille qui louchait, il ne rend pas compte de ce qui a déterminél'inscription de cette particularité dans son affectivité. De plus, ce dont nous prenons conscience peut êtrefranchement trompeur nous pouvons croire aimer quelqu'un alors qu'en réalité nous le détestons mais sans vouloirle reconnaître, ce qui suppose que quelque chose interdit cette reconnaissance.Ensuite, la conscience elle-même perd son rôle central. Si l'on est ainsi amené à reconnaître qu'en dehors desphénomènes psychiques conscients, il en existe qui ne le sont pas, cela signifie que la conscience perd son pourvoiren même temps que sa prétention à nous apporter une connaissance lucide de ce que nous sommes. Si l'activité deces phénomènes inconscients est particulièrement efficace dans les cas pathologiques, ils n'en existent pas moinschez l'individu normal ». En sorte que ne pénètrent dans la conscience de ce dernier que des phénomènes quirisquent d'être à la fois superficiels et trompeurs ne serait-ce que relativement à l'importance qu'on leur accorde.Enfin, sa portée explicative est en effet moindre que celle de l'inconscient. Ce qui rend l'hypothèse de l'inconscientplausible, c'est que son repérage permet d'expliquer des phénomènes dont la conscience seule ne peut rendrecompte. En montrant par exemple que les représentations de l'inconscient sont dynamiques et refoulées, Freudélabore une théorie du rêve beaucoup plus satisfaisante que toutes celles qui l'ont été avant lui, puisqu'il parvient àproposer une analyse des images oniriques qui explique à la fois leur provenance, leur contenu apparent, leur sensprofond et leur fonction ou utilité » comme réalisation déguisée d'un désir, ou gardien du sommeil ». Demanière plus générale, c'est bien l'affirmation d'une activité inconsciente capable d'influencer le comportement quiétablit la cause des névroses, et fournit simultanément le moyen de les traiter, au moins partiellement. Or lesthéories fondées sur la suprématie de la conscience n'y parviennent pas. Comment soupçonner philosophiquement la conscience ?Et si la conscience n'était qu'un effet ? Freud n'était pas philosophe, et il se méfiait même de la philosophie ? Parailleurs, ses théories ne sont pas scientifiques » le critère de falsifiabilité ne leur est pas applicable. Mais cela nesuffit pas pour qu'on puisse rétablir l'empire de la conscience, car des philosophes ne se sont pas privés de le mettreen question, chacun sa manière. La célèbre formule de Marx Ce n'est pas la conscience qui détermine l'existencedes hommes, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » Critique de l'économie politique signale qu'en faisant de la conscience la raison déterminante des conduites humaines, on se fait beaucoup d'illusions chaque sujet est en réalité défini, dans ses formes et ses contenus de conscience, par son statut socialen termes plus marxistes par son rôle dans la production. En sorte que, loin de maîtriser ce qu'il ressent oupense, le sujet se trouve contraint à ressentir ou à penser d'une certaine façon par son appartenance à une classe ». La conscience individuelle n'est que la possibilité d'introduire quelques variantes dans une consciencede classe » qui est première et indépendante de la volonté. Freud dira que la source de nos préférences et de nosgoûts risque de nous rester mystérieuse ; Marx considère que chacun hérite » des préférences et des goûts quisont ceux de sa peut alors envisager qu'elle soit aliénée ». Mais la conscience de classe elle-même n'est pas lucide celle de labourgeoisie s'imagine être la seule, celle du prolétariat est aliénée » ou fausse dès lors qu'elle doit remplacer sesreprésentations par celles de la conscience bourgeoise. Toutes les deux sont donc fausses, et il appartient alors auphilosophe marxiste d'en dénoncer les erreurs. Ce privilège provient d'une posture assez déroutante il est le seulqui n'appartienne à aucune classe, puisqu'il doit trahir » la bourgeoisie dont il est issu sans pouvoir s'intégrer auprolétariat dont il prend le parti. Il resterait cependant à prouver qu'une telle extériorité garantit la vérité de sesanalyses… On en retiendra néanmoins la difficulté que rencontre la conscience normale » pour coïncider avec conscience n'est-elle donc pas sous la domination du langage ? Mais la vérité elle-même ne peut être mise enforme que par le langage, de même que n'importe quel fait de conscience. Indépendamment de Freud ou de Marx, onpeut en venir à s'interroger, très radicalement, et cela concerne alors la conscience classique elle-même, sur lescapacités du langage à formuler ce qui a vraiment lieu. C'est le point de vue adopté par Nietzsche non content desouligner que la conscience est superflue pour l'essentiel » puisque nous pouvons accomplir ce qui est utile ànotre vie quotidienne manger, respirer sans qu'elle intervienne, il fait remarquer que la prise de conscience » detout phénomène fait nécessairement intervenir le langage, qui est par définition commun, puisqu'il doit correspondreà des faits ou à des situations vécues par ce qu'il nomme le troupeau ». Dès lors, cette mise en mots déforme,aliène la singularité toute prise de conscience nous éloigne de la vérité la plus intime pour adapter cette intimité àla banalité collective. L'aliénation dénoncée est immédiate elle est constitutive de la conscience elle-même et de. » Revenir au programme Information Problématique ! Au cours de cette fiche, nous poserons de nombreuses problématiques qui guideront la réflexion sur la conscience. Elles sont essentielles pour saisir tous les concepts que la notion de conscience englobe. Dans un dictionnaire français classique, la conscience peut se définir des façons suivantes Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. Représentation mentale claire de l’existence, de la réalité de telle ou telle chose. Cependant, la réalité du concept est bien plus vaste. Au travers de philosophes, exemples et réflexions diverses, nous tenterons de définir ce qu’est la conscience. Qui suis-je ? Que suis-je ? Notre identité nom, prénom, date et lieu de naissance ne définit pas qui l’on est. De la même manière, définir biologiquement l’Homme ne suffit pas à le caractériser. Chaque personne connaît cependant ce qu’il est, même si l’on peut demander si on se connaît mieux que les autres ne nous connaissent. Tout sujet est sensibles aux différentes sentiments qu’il subit chaque jour, ces derniers le façonnant au fil du temps. Chaque individu bâtit donc sa personne grâce, ou à cause, des sentiments qu’il a rencontré au cours de sa vie. Il est donc légitime de se demander si ce sont les sentiments qui nous définissent. Notre société nous oblige à ce que nous soyons responsables, capable de penser et d’agir, être une personne. Mais qu’est-ce que la personnalité, l’identité personnelle ? Descartes tente de répondre à cette question. Pour conduire sa vie, il dit avoir besoin de certitude, cependant, il manque d’un point fixe, un repère, une connaissance indubitable pour bâtir son raisonnement. Afin de définir la vérité, il va user du doute cartésien/métabolique/hyperbolique », qui consiste à douter de tout pour s’enrichir de certitudes. Il considère chaque source de connaissance et s’assure de sa véracité les parents, les professeurs, les livres les théologiens….Enfin, il recherche en soi une capacité à bâtir ses propres certitudes grâce à ses sensations, son imagination et son entendement/sa raison. Ainsi, il ne se perd pas dans le labyrinthe des connaissances », c’est-à dire un flou d’informations dont il ne peut certifier l’authenticité. Se basant sur ses capacités internes, il reporte Les sensations [l’ouïe, la vue, le toucher, l’odeur, le goût] peuvent nous tromper illusions, mirages… et ne permettent pas d’établir des vérités absolues. L’imagination faculté de connaissance à cette époque mais non-fiable puisque trompeuse par définition. De plus, les erreurs découlent de l’imagination. L’entendement fondement rationnel, fiable et solide. Mais Descartes pousse son raisonnement plus loin et pose les problèmes du malin génie et du rêve Il expose que l’on sait que nous sommes éveillés lorsqu’on peut douter des choses, c’est une hypothèse raisonnable. Il annonce que Dieu le trompe peut-être en lui offrant une réalité qui le met à l’épreuve, le teste. Doit-on se demander si tu tout est dubitable ou si quelque chose n’échappe pas au doute ? Hors Descartes avance qu’il doute, pense… , [ je rêve »] donc il existe forcément pour que Dieu puisse le tromper Cogito ergo sum. » Une chose indubitable, je suis sûr d’exister » donc, à la question Que suis-je ? », il répond cette chose qui pense ». Descartes définit en suite des pensées confuses et dépenser clairs, distinctes dont il est certain. Exemple je suis mon corps ; j’existe, il m’appartient. → Pensée claire et distincte. Descartes Je ne suis pas dans mon corps comme un pilote dans son navire ». Ici la douleur, par exemple, permet de m’indiquer l’unité de mon corps et donc le lien insécable entre le corps et l’esprit. John Locke met en place le principe de la conscience On définit que tous les êtres vivants sont intelligents, c’est-à-dire capable de produire une réponse adéquate à une modification de leur environnement. Locke s’intéresse aux concepts de personnes ≠ d’individu. Tout d’abord, Dieu est une personne, une cause de soi, un être qui peut s’engendrer lui-même et qui peut se déterminer et faire des choix. Dieu aurait donné à Adam et Eve, un libre-arbitre sachant ce qui est bien choisir de faire le mal. La conscience morale est définie depuis très longtemps [notamment dans les écrits bibliques, fondateur de la pensée chrétienne.] Elle consiste en la différenciation du Bien et du Mal. Afin de comprendre ce qu’est la personne, l’Homme, on établit trois de ses caractéristiques fondamentales Locke pose le problème de la différence, être une personne, c’est avant tout se différencier. Leibniz établit le principe des indiscernables Si deux choses sont identiques, elles sont nécessairement au même endroit au même moment. » Au-delà de se différencier, on apprend à s’unir à être unifié avec soi-même, la coordination du corps. Enfin, on acquiert une identité propre, ce qui fait qu’une personne est unique et absolument distincte d’une autre, c’est-à-dire l’ipséité. Ainsi, la conscience est un effort constant, elle doit se différencier, s’unir et se considérer soi-même comme une même personne. Une personne être et pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion, qui peut se considérer soi-même comme soi-même, une même chose pensante en différents temps et lieux. Toute perception est consciente Leibniz s’interroge est-on conscient de toutes nos sensations ?. John Locke ajoute que la mémoire est une donnée de la conscience, on est conscient aussi loin qu’on s’en souvienne. L’exemple de l’homme saoul et l’homme sobre Un homme saoul commet un crime. Au moment de son audience, il affirme qu’il n’était pas lui-même ». Ce n’est pas la même personne, mais c’est le même individu selon la justice. Locke s’accorde sur deux faits C’est la même personne. La justice ignore le véritable état au moment des faits, on s’accorde à confondre personne et individu puisque les faits accusent cet individu. Il est possible que nous pensions des choses et que nous les ignorions ensuite. Le dernier des juges reste notre conscience, si la personne se sent ou non-coupable. La conscience en tant que concept Morale Distinction et connaissance du Bien et du Mal. Libre arbitre Sachant ce qui est Bien, pouvoir choisir le Mal. Psychologique Savoir que l’on existe, cf. le cogito » de Descartes, la première certitude que l’on a. Le mot conscience » vient du latin conscientia connaissance partagée avec un autre. Citations et références L’enfer c’est les autres »Sartre Compris à tort par la majorité comme si les relations avec autrui étaient infernal. Signifie que les autres sont le reflet de notre propre existence on se voit dans le regard de l’autre tel qu’on ne pourrait jamais se voir. C’est par le regard d’autrui que l’on est quelque chose, mais il faut fuir les relations qui nous pétrifie dans une identité qui nous nuit L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est roseau pensant » Pascal Mise en opposition d’une grandeur la pensée et d’une faiblesse le plus faible roseau. L’homme est misérable petit, faible, méchant -> sa finitude mais il en est conscient. Par le mot penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-même » Descartes Dans son raisonnement philosophique sur la remise en question de ce qui est véritable ou non, Descartes va jusque douter de sa propre existence. Mais puisqu’il sait qu’il doute, alors il est assuré qu’il existe.

la conscience de soi est elle trompeuse